PROTOXYDE D’AZOTE, MENACE INDUSTRIELLE ET SÉCURITÉ DES OPÉRATEURS – VEOLIA S’ENGAGE ET LANCE PROTOSAFE©

Les bouteilles non triées de protoxyde d'azote représentent un risque majeur pour les agents et sont la première cause d'indisponibilité des incinérateurs en France.

C'est un problème de santé publique – près de 3 jeunes sur 10 des grandes agglomérations consomment régulièrement du gaz hilarant* –, mais aussi une menace industrielle majeure qui met en péril la sécurité des opérateurs et la capacité à valoriser les déchets et donc à fournir de l'énergie sur les territoires. Veolia recyclage et valorisation des déchets (RVD) se mobilise et lance ProtoSafe^©. Une solution qui s'appuie sur l'intelligence artificielle (IA) et l'analyse de la data en temps réel. L'enjeu : préserver la santé et la sécurité des opérateurs de la gestion des déchets et sécuriser les installations de traitement.
 

Une bombe à retardement dans les incinérateurs
 

Pourquoi ? Jetées avec les ordures ménagères (au lieu des déchèteries), ces bouteilles explosent sous l'effet de la chaleur dans les fours. Les conséquences sont lourdes et se mesurent à plusieurs niveaux :

• sécurité des agents : chaque explosion met en danger les hommes et les femmes qui travaillent sur site et ces accidents peuvent entraîner des blessures graves ;
   
• coût pour la collectivité : ils sont estimés entre 15 et 20 millions d'euros pour l'ensemble de la filière ;
   
• continuité de service : en 2024, 210 000 tonnes de déchets n'ont pas pu être valorisées énergétiquement**, compromettant l'approvisionnement en chaleur des réseaux urbains. 

 

ProtoSafe^© : l'IA au service de la sécurité des équipes et des installations 
 

Face à l'urgence, Veolia agit et apporte des solutions concrètes pour améliorer la détection des bonbonnes de protoxyde d'azote, en temps réel, lors de collecte des déchets. L'innovation ProtoSafe^©, c'est l'alliance de l'IA et de la maîtrise opérationnelle.
 

Comment ça marche ? 
 

Des caméras embarquées dans les camions de collecte permettent, grâce à l'IA, de détecter les bouteilles de protoxyde d'azote en temps réel. Toute détection donne lieu à une alerte immédiatement transmise au service de collecte qui prend ensuite, si nécessaire, la décision de détourner le flux. La géolocalisation des chargements pollués permet aux collectivités d'identifier les zones touchées et d'engager des actions de prévention ciblées à destination des mairies et des bailleurs. 

« Notre priorité est de garantir la sécurité des équipes terrain et d'assurer la continuité de service aux côtés de nos partenaires locaux. En transformant une donnée brute en décision opérationnelle immédiate, nous sommes en mesure de répondre aux nouveaux défis des territoires. Cette innovation, nourrie par l'IA, préfigure l'avenir de la gestion des déchets : des opérations sécurisées, pilotées par la donnée, pour une performance environnementale optimisée. Au-delà de cet outil performant en bout de chaîne, il est important de continuer à véhiculer les consignes et d'encourager le tri à la source », déclare Anne Thévenot.
 

Un déploiement national
 

La solution est déjà effective et prouve son efficacité. Plus de 50 véhicules de collecte sont équipés sur la métropole lilloise, permettant d'analyser plus de 160 000 poubelles par mois. Au total, plus de 100 caméras sont déjà installées en France, Avec 1,5 million de contenants ménagers analysés par an, la solution ProtoSafe^© est prête à être déployée.

Grâce à Veolia déchets dangereux, ProtoSafe^© propose une solution de collecte et traitement respectueuse de l'environnement pour les bonbonnes stockées par les Centres techniques municipaux.

Au-delà de ProtoSafe^©, la palette de technologies actuellement développées et déployées par Veolia ouvre des perspectives concrètes et prometteuses pour affiner la qualification des flux et optimiser la qualité du tri à l'échelle nationale. 

RDV le 9 décembre pour une conférence en ligne « Découvrez ProtoSafe^© et son fonctionnement » : 
* Enquête réalisée en ligne par Veolia en novembre 2025 auprès de 400 consommateurs âgés de 18 à 35 ans et issus d'agglomérations de plus de 500 000 habitants. 
** Étude SVDU : Syndicat national du traitement et de la valorisation des déchets urbains et assimilés – Octobre 2024